Paula pédale en ville depuis deux ans et ne s’est jamais sentie aussi libre et en forme.
- La pratique
Tout est parti d’un énorme ras-le-bol des transports en commun. J’ai eu besoin d’air et j’ai tenté le Vélib’. En pédalant, je me suis sentie libérée et je me suis demandé pourquoi je ne l’avais pas fait avant.
Je me suis abonnée direct !
J’ai observé les autres personnes à vélo, repéré les pistes cyclables et de jour en jour, je me suis sentie plus à l’aise.
C’est jubilatoire de dépasser les voitures tout en se disant qu’on se muscle les cuisses et le coeur et d’arriver toujours à l’heure.
Après un an, j’ai craqué pour un beau vélo de ville, plus léger, avec un panier devant. On est devenus inséparables !
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La tenue
Pantalon et haut ample quand je suis en mode balade, sinon, pour les déplacements pros, je roule en « working girl », talons dans le panier et baskets aux pieds.
Et casque quel que soit le déplacement.
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Les sensations
Je repense à tous ces soirs d’été où je suis rentrée tard du boulot. Très peu de circulation, un léger vent dans les cheveux, le soleil couchant qui enveloppe les monuments d’une lumière rose. Magique. Tout prend une autre dimension quand on roule.
Quand je pense à tous ces gens tassés dans les transports, ça décuple mon impression et mon envie de liberté.
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Les conseils
Dans les grandes villes, le danger vient de la circulation.
Ne pas aller trop vite sur les pistes cyclables, surtout celles qui sont sur les trottoirs, où les piétons restent prioritaires.
Se méfier aussi des sens uniques autorisés aux vélos : l’espace est vraiment microscopique et souvent, les voitures arrivant en face vous klaxonnent, pensant que vous êtes en infraction.
Il faut vraiment s’imposer dans le trafic en indiquant clairement où on veut aller.
- OUI MAIS OÙ ?
Chaque grande ville dispose de son propre service de location de vélos.
Et pour dénicher un VTC (vélo tout chemin) correct, compter autour de 150 €.
Les résultats
Contrairement à ce que l’on pense, ça monte dans les villes. Dès que ça grimpe un peu, je passe sur le gros braquet, c’est plus dur de pédaler, mais ça muscle davantage les cuisses et ça force un peu plus sur le cardio.
Depuis que je fais ça, j’ai pris du volume dans les cuisses, les mollets et les fessiers, moi qui avais tendance à être un peu maigrelette du bas.
Mais si on est ronde, pas de souci, on s’affine ! Comme dans tous les sports d’endurance, on brûle beaucoup de calories, surtout si on roule entre 20 et 25 km/h (environ 650 kcal par heure), le tout sans martyriser ses articulations, car il n’y a pas de chocs articulaires à vélo.
Depuis que je fais vélo-boulot-dodo, j’ai une silhouette hyper tonique et une forme olympique !